Castro : les mensonges de la révolution
Dans une tribune publiée par Le Figaro le 28 novembre, Pierre Rigoulot espère que Cuba va s’ouvrir à la démocratie dont elle a été cruellement privée sous la domination de la fratrie. C’est ainsi, souligne-t-il, que commence la révolution castriste : par des mensonges de Castro, jurant que la révolution était démocratique et n’avait rien à voir avec le communisme.
En mourant, Castro quitte définitivement la vie publique cubaine, même si on peut penser que son exemple et ses idées seront souvent invoqués quelque temps encore. Castro n’était plus en première ligne, mais il jugeait, contrôlait, surveillait les uns et les autres, donnait son aval – ou non – à la politique menée par son frère Raùl. Privé de cette présence tutélaire, de cette garantie de poursuivre envers et contre tout la révolution, Cuba va peut-être enfin s’ouvrir à la démocratie dont elle a été cruellement privée sous la domination de la fratrie castriste.